«Ça se passe pas à la télévision,... même à TF1 !» ainsi le guide suprême répondait-il à la question de Mme Ferrari au sujet d'un hypothétique changement de Premier ministre à l'issue de la branlée annoncée au Reichonales 2010. Évidemment, tout est dans le «même à TF1», qui ne nous aura pas échappé.
Bon, c'est vrai, j'ai pas vu, mais j'ai lu et en ai entendu causer.
À l'heure du marchand de sable, c'est donc le marchand de cravates qui s'était invité sur le plateau d'une télévision dont on connaît la férocité coutumière à son encontre, au milieu d'un échantillon représentatif de la population française, onze Français, non, pas ceux-là, beaucoup trop typés,
mais choisi au hasard, sans aucune préférence partisane pouvant laisser penser qu'il y aurait pu y avoir un soupçon de manipulation.
Dans un langage simple, direct, franc et sans ambages, le prez' a annoncé la fin imminente du chômage -dont la responsabilité incombe, comme chacun le sait, uniquement aux socialisses qui ont laissé un héritage désastreux, empêchant les durs-au-boulot de trimer plus de tente-cinq heures par semaine, et les obligeant à cesser toute activité à soixante ans alors que tout le monde sait qu'on pourrait bosser sans peine et dans l'allégresse jusqu'à septante ans- qui allait être résorbé grâce au seul fait de sa volonté, de ses gestes et opinions, permettront d'inverser notoirement la pente montante du chomedu.
De tout cela, tout de même, il reste un étrange sentiment, celui de voir encore enfler de cadavre politique d'un président élu il y a déjà deux ans et demi et qui boursoufle toujours son discours, malgré un relouquage régulier concocté par des conseillers lui assurant la bonne tenue et l'élégance de son jabotage.

Une chose est sûre, le cadavre est toujours vivant, et on se demande bien si on arrivera à s'en débarrasser...